petite presentation de la plus belle du coin
l île de beaute
qu est ce qu elle porte bien son nom.....
snifffffffffff je veux y retourner..............
CARTE D IDENTITE-
Divisions administratives : une région (la
Corse) avec Ajaccio pour chef-lieu, et deux départements : la
Corse-du-Sud (avec Ajaccio pour préfecture) et la Haute-Corse (avec
Bastia pour préfecture). C’est la création de la région Corse, en 1970,
qui a amenée cette division, pérennisée en juillet 2003 par le refus de
la réforme institutionnelle.
-
Superficie : 8 681 km². C'est la quatrième île de la Méditerranée
après la Sicile, la Sardaigne et Chypre.
-
Point culminant : le
Monte Cinto (2 710 m), et des dizaines
de sommets à plus de 2 000 m.
-
Population : 260 000 habitants
- Diaspora : on estime à 2 millions le nombre de Corses vivant
hors de l'île (estimation comprenant les Corses nés en Corse, et leurs enfants
quand ils ont gardé un lien avec l'île, ce qui est très fréquent). Marseille
serait ainsi la première ville corse au monde, avec environ 300 000 Corses.
-
Population active : 37 % de l'ensemble de la population. Beaucoup
de retraités.
-
Tourisme : première activité économique de l'île qui contribue
à hauteur de 11 % au PIB régional.
-
Littoral : environ 1 034 km de côtes, dont 202 km sont protégés
par le Conservatoire du littoral.
-
Forêts : elles couvrent près du tiers de la Corse, le maquis
occupant 40 % des terres.
-
Rivières : 90 % des rivières sont vierges de toute pollution.
-
Plaine orientale : 10 % seulement du territoire. Mais elle produit
80 % de la richesse agricole de la Corse (soit 8 % du total des richesses).
-
Produits exportés : à 80 % ce sont des produits provenant de
la viticulture, des agrumes (citrons, oranges, clémentines) et des
fruits (pêches, abricots, poires, cerises).
Culture et tradition-Langue corse
Le corse serait « un faisceau de parlers du groupe italien ». La
langue corse n’est régulièrement parlée que par les personnes pagées et
une poignée de jeunes. Pourtant, on estime à 70 % le nombre d’habitants
sachant la parler !
Depuis 1974, la langue corse est reconnue
comme langue régionale et enseignée à l’université de Corte. Mais les
puristes préfèrent fabriquer des néologismes néo-corsiens à base de
français en oubliant les affinités anciennes avec l’Italie. La
splendide autonomie de la « corsitude », brandie par quelques-uns, a
tendance à couper la langue corse de ses racines latines.
Prononciation
Vous remarquerez vite, en Corse, que les habitants « avalent »
généralement les terminaisons des noms. Ainsi, Bonifacio se prononce«
Bounifatch’ » ; Porto-Vecchio, « Porto-Vek’ ». De même, le « i » qui
termine généralement les noms propres est presque effacé, comme
prononcé dans un souffle. Quelques règles courantes : le « e » n'est
jamais muet, le « ci » se prononce « tchi », le « che » donne « ké »,
les « r » sont roulés (légèrement, pas comme en espagnol) et les
voyelles qui se suivent sont prononcées séparément (forêt d'« A-ï-tone
»).
Vendetta
Ce phénomène a été un véritable fléau des siècles durant, dans le
sens où pas mal de monde restait sur le carreau : ainsi, on estime qu’à
la fin du XVIIe siècle, la vendetta faisait chaque année en Corse plus
de 900 victimes ! Les derniers cas remontent à l’après-guerre, puis le
phénomène a disparu. Mais n’y a-t-il pas un fond de vendetta dans les
règlements de compte observés au sein des mouvements nationalistes ces
dernières années ?
Selon une vieille coutume corse, un meurtre ou une offense grave
engageait aussitôt l’honneur de la famille de la victime. Parents,
frères, sœurs se devaient alors de faire justice eux-mêmes. Cela
déclenchait une sorte de guérilla impitoyable entre deux clans ennemis
d’un même village. La vendetta durait le temps qu'il fallait mais elle
s’achevait souvent par l’extermination de l’une des familles ou par la
fuite dans le maquis du principal justicier.
Littérature
Il n'y a pas à proprement parler de littérature corse avant une époque récente.
Car dans cette île, ce qui ailleurs a été transmis par l'écriture, a été véhiculé
au fil des siècles par la tradition orale. Seuls demeurent aujourd'hui quelques
survivants d'une civilisation de la mémoire supplantée par celle de l'écrit.
Les premiers « romans corses » ont été écrits au XIXe siècle... par
des Parisiens :
Prosper Mérimée alimenta le mythe corse avec
Colomba,
Alexandre Dumas a écrit
Les Frères corses,
Maupassant évoque avec force la beauté de la Corse dans
Une vie.
Parmi les ouvrages historiques contemporains, on peut citer
La Tragique Histoire des Corses de
Don Jean-Baptiste Gaï,
L’Histoire de la Corse de
Robert Colonna d’Istria et celle de Pierre Antonetti. Coup de cœur pour une autre historienne,
Dorothy Carrington, dont
La Corse, île de granitest un chef-d’œuvre de recherche et de sensibilité. Quels magnifiques
portraits dans cet ouvrage ! Quelques bouquins de gatronomie :
Carnet de Cucina corsa, de
Vincent Tabarini, et, de
François Poli,
Tutta a Cucina corsa. Enfin et surtout,
Batti,
dont les dessins de presse et les savoureux albums bilingues de B.D.,
reflètent l’humour, la tendresse, l’autodérision et le génie de tout un
peuple.
Musique corse
Chants profonds : les archétypes
La musique corse est certainement avant tout une affaire de voix, de chant.
De chants profonds, sans âge, transmis de mère en fille, de père en fils depuis
toujours. On retrouve de grands types musicaux. Citons
u chjam'e rispondi,
joutes poétiques où deux chanteurs improvisent un duel précisément rimé, sur
à peu près n'importe quel thème ;
u brinchisu, couplet pour célébrer
un évènement heureux,
a paladina (chant guerrier),
a tribbiera (chant
paysan),
e nanne (berceuse),
u serinatu pour les jeunes mariés,
u lamentu pour les défunts… Enfin les chants polyphoniques lors des sérénades
et fêtes de villages, ou lors de processions religieuses... Ces chants polyphoniques
regroupent jusqu'à une dizaine de chanteurs, mais trois voix suffisent :
bassa
(la basse),
seconda (la seconde) et
terza (la tierce), la
basse donnant la mesure et le ton.
Renaissance et reconnaissance
Au début des années 1970, parallèlement au mouvement nationaliste, survint
Canta u Pòpulu corsu, bousculant les idées reçues grâces
à ses polyphonies immémoriales et aux chansons de
Jean-Paul Poletti.
Ce groupe rendait au chant une des fonctions qui en Corse était sienne : faire
redécouvrir son histoire, sa culture, son âme à ce peuple.
I Muvrini est certainement
aujourd'hui le plus connu des groupes de musique corse. La forte personnalité
de
Jean-François Bernardini, y est pour beaucoup. D’autres groupes,
moins connus, ne sont pas moins bons :
Madrigale,
I Chjami
Aghjalesi, I Surghjenti, Cinqui So,
I Palatini,
Caramusa,
Diana di l'Alba,
Soledonna, le trio féminin des
Nouvelles Polyphonies corses,
A Filetta, et bien sur
Jean-Paul
Poletti et ses
Chœurs de Sartène.
Où écouter de la musique corse ?
À la radio (Alta ou Bleu RCFM) ou dans les lieux publics, cafés ou
restaurants... Il est aussi conseillé d’entrer chez un disquaire. Pour
les concerts, il y a les festivals, les tournées estivales, les fêtes
patronales et les cérémonies religieuses. Napoléon est traité à part
(voir la rubrique « Un peu d’histoire »).
Quelques figures
C'est fou le nombre de personnalités que cette petite île a pu produire, proportionnellement
à une population d'à peine 260 000 âmes au cours de son histoire… Entre autres
:
-
Tino Rossi : né en 1907 à Ajaccio, il
exerce déjà sa voix à l’âge de 7 ans ! Quant il s’éteint en 1983, on
compte ses admiratrices par millions ! Il a enchaîné une vingtaine de
films, quatre opérettes et des dizaines de disques.
-
Marie-José Nat : cette
comédienne est la petite-fille d'un berger de Corse du Sud.
-
Laetitia Casta : balanine
par son père, originaire de Lumio, en Balagne, la top-model au top n’en
finit pas de monter et est même devenue actrice.
-
Charles Napoléon : descendant
à la 5e génération du frère cadet de l’Empereur, Jérôme, l’ancien roi
de Westphalie. Depuis 2001, il est adjoint au tourisme et au
développement économique à la mairie d’Ajaccio.
Tourisme en Corse
Plus d’un millard d’euros de chiffre d’affaires, plus de 2 millions
de visiteurs par an : le tourisme constitue l’une des principales
sources de revenus de l’île. Environ 70 % de ces touristes sont
français, les autres étant surtout des Italiens et des Allemands.
Contrairement
à une idée répandue, la majorité des habitants de l’île savent recevoir
les continentaux. Le terrorisme ne s’en prend jamais aux touristes mais
à des cibles symboliques. La Corse a un besoin vital du tourisme. Mais
aussi, les Corses sont toujours flattés de constater combien leur beau
pays peut plaire…
En revanche, les rapports avec les habitants de
l’intérieur, s’ils sont moins évidents de prime abord, sont peut-être
plus sincères. Une fois la glace rompue, vous découvrirez des gens
formidables pour qui l’hospitalité n’est pas un vain mot.
Ici, d’une façon générale, la fierté et le désir légitime de respect
passent avant l’argent de touriste, ce qui est assez rare pour une
région à vocation touristique.